France Relance : parole aux associations – Le Yéti

Le récent refuge de l'association Le Yéti a déjà accueilli ses nouveaux pensionnaires ©Le Yéti

Accompagnée par Solidarité-Peuple-Animal pour effectuer les démarches administratives, cette jeune association a obtenu les subventions nécessaires à la création d’un refuge, et une aide pour mener des campagnes de stérilisation.

Créée en juin 2020 à Taverny dans le Val-d’Oise (95), Le Yéti est une jeune association de protection animale qui avait pour objectif la création d’un refuge. Grâce à une subvention obtenue dans le cadre du plan France Relance, ce projet a pu voir le jour en cette année 2022. « C’était notre envie depuis le début, cela nous tenait à cœur. C’est une concrétisation très importante de ce que l’on fait et cela nous permet de sauver plus d’animaux car nos places en famille d’accueil sont limitées » détaille Solène Huet, la vice-présidente de l’association.

Pour installer son refuge, Le Yéti a trouvé un terrain avec un local à louer sur la commune de Beauchamp, située à côté du siège. La subvention obtenue, de près de 37 000 euros, a permis d’aménager le local en chatterie et de créer un enclos extérieur, le tout sur une surface d’environ 20 mètres carrés. Deux cabanons vont également être installés sur le terrain, destinés à devenir une infirmerie et un lieu de quarantaine. « Ces cabanons devraient être installés début décembre, précise Solène Huet. Nous avons hâte ! Cela va notamment nous être très utile pour les colonies de chats errants dont on s’occupe.»

Dix chats recueillis par l’association sont d’ores et déjà installés dans ce nouveau lieu où tout a été pensé pour leur bien-être. Ouvert au public les samedis et dimanches après-midi, le refuge a accueilli ses premiers visiteurs dès cet été, et des adoptions ont déjà été réalisées, « dont des adoptions doubles, habituellement un peu plus rares » se réjouit la vice-présidente.

Tout est prêt pour les campagnes de stérilisation

Une autre partie des subventions obtenues dans le cadre du plan France Relance, près de 15 000 euros, va être consacrée à des campagnes de stérilisation. « Pour débuter les trappages des chats errants, nous attendons le feu vert de notre mairie avec laquelle nous avons mis en place une convention. Cela devrait se faire en début d’année prochaine. Nous pourrons débloquer les subventions de France Relance à ce moment-là » explique Solène Huet. Avec un budget estimé à 100 euros par chat pour l’ensemble des interventions nécessaires - trappage, test, stérilisations - l’enveloppe obtenue par Le Yéti devrait permettre aux bénévoles de venir en aide à plus d’une centaine d’animaux.

L’accompagnement de Solidarité-Peuple-Animal, « un réel soutien »

Pour obtenir cette aide de l’État, Le Yéti a pu compter sur l’aide de notre plateforme comme l’explique Stéphanie Leycure, bénévole pour le Yéti, chargée de missions et partenariats : « j’ai vraiment beaucoup apprécié l’aide d’Agnès Souchal, chargée de missions de Solidarité-Peuple-Animal, qui nous m’a accompagnée tout au long de nos démarches. Elle s’est montrée très disponible pour aider, même jusqu’à tard le soir. Et elle a su à chaque fois prendre le temps de nous conseiller par rapport à nos besoins. Je sentais que j’avais un réel soutien. »

Selon Stéphanie Leycure, l’aide procurée par Solidarité-Peuple-Animal lui a également permis de dégager suffisamment de temps pour réaliser une présentation efficace du projet porté par Le Yéti, et destinée à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) en charge des attributions des subventions. « Chaque dossier reçu par la DDPP pour des demandes France Relance devait être défendu devant des jurés. La fait d’avoir une présentation claire, bien argumentée et ludique a forcément joué en notre faveur, détaille ainsi Stéphanie Leycure. »

Le Yéti à la recherche de nouveaux bénévoles

France Relance représente un véritable coup d’accélérateur pour Le Yéti, en plein développement. L’association est ainsi à la recherche de nouveaux bénévoles pour gérer le refuge. « On veut quand même rester sur des bases de confiance, souligne Solène Huet la vice-présidente. Nous recherchons des engagements sérieux de personnes qui peuvent se déplacer à Beauchamp, là où se trouve notre structure. »

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