par Sophie MAXENCE
Paroles de futurs bénévoles
A l’occasion de la journée internationale du bénévolat, ce 5 décembre, Solidarité-Animal a donné la parole a deux volontaires ayant décidé de s’engager en s’inscrivant sur notre plateforme.
Pour Joyce Sarfati, habitante de Paris, et Robin Niogret installé à Lyon, c’est une première dans le bénévolat. A travers la plateforme Solidarité-Animal, ils ont décidé de sauter le pas afin de proposer de leur temps libre à une association de leur région. Leur profil et leur parcours sont différents mais la même envie de s’engager pour une cause qui leur tient à cœur les unit.
La journée internationale du bénévolat a été créée en 1985 par l’ONU pour promouvoir le travail de ces millions de personnes engagées dans des associations et dont les actions revêtent une importance sociale ou économique pour l’ensemble de la société.
On compte près de 13 millions bénévoles en France*. Parmi eux beaucoup sont engagés auprès des animaux. Une enquête réalisée à l’été 2020 par l’association Ethics for Animal a permis de dresser un état des lieux de la protection animale à l’échelle nationale : 775 refuges et un peu plus de 3000 associations (sans structure de refuge) ont ainsi été recensées. Rappelons qu’en prenant soin des animaux abandonnés, errants ou maltraités, ces associations et leurs bénévoles remplissent une importante mission de service public qui n’est pas toujours bien connue et reconnue.
* Selon une étude de l’IFOP et de France Bénévolat de 2016.
Solidarité-Animal : Avez-vous eu des expériences de bénévolat auparavant ?
Robin Niogret : C’est la première fois que je m’engage dans cette démarche. J’ai changé de profession il y a quelques années pour devenir photographe. Cela m’a permis de prendre du temps pour moi-même, et désormais c’est le bon moment pour donner de mon temps pour les autres.
Joyce Sarfati : Je n’ai pas eu d’expérience de bénévolat auparavant dans le domaine de la protection animale, mais j’ai adopté deux chiens : un perdu et blessé qui a été abandonné, et un qui était attaché dans un garage et maltraité. Sauver ces animaux qui avaient besoin d’aide est la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie !
S-A : Quelles sont vos attentes par rapport à cet engagement ?
R.N : Je n’ai pas d’attente particulière, juste l’envie d’agir.
J.S : Je voudrais m’associer à des gens qui sont du bon côté et contribuer moi-même à faire le bien.
S-A : Quelles sont vos principales motivations pour devenir bénévole et donner de votre temps ?
R.N : Je milite depuis longtemps pour la cause animale et j’ai fait plusieurs dons à des associations. Mais l’argent ne fait pas tout. Aujourd’hui mon envie de devenir bénévole relève d’un engagement personnel direct.
J.S : Avant tout d’aider les êtres vulnérables qui ont besoin d’aide.
S.A : Pourquoi choisir de s'engager en particulier auprès d'associations de défense animale ?
R.N : Je suis né dans une famille passionnée d’animaux et j’aurais voulu devenir zoologue. Mais la vie a fait que je n’ai pas pu suivre cette voie professionnelle. De manière générale, je pense qu’il est grand temps que notre société évolue sur la cause animale. On ne peut plus considérer les animaux comme des êtres sans sensibilité, sans intelligence. J’ai beaucoup d’espoir en la jeune génération pour faire avancer les choses.
J.S : La cause animale me touche particulièrement. Les animaux sont très nombreux à subir des injustices, ils ne sont pas indépendants, ce sont des êtres vulnérables qui ont besoin d’amour et de soin, comme les enfants, et c’est terrible de voir des gens les laisser sur le coin de la route ou les maltraiter. Ça me rend malade quand j’y pense !
Pour découvrir les profils et contacter ces deux volontaires cliquez sur ces liens : Joyce Sarfati, et Robin Niogret.