par Katia RENARD
5 clés pour réussir son adoption
Vous avez envie de donner une seconde chance à un chien ou un chat que vous avez repéré dans les annonces de Solidarite-refuges ? Vous voulez adopter ? Si la démarche est généreuse, elle n’est couronnée de succès que si elle est issue d’un long processus de réflexion. Alors, n’en grillez pas les étapes…
1-Réfléchissez
Ne vous précipitez pas. Documentez-vous d’abord sur les besoins de l’animal que vous souhaitez (chien ou chat) et établissez un budget prévisionnel. Vous saurez ainsi si vous êtes en mesure d’assumer les dépenses liées à son entretien et à sa santé (alimentation, frais vétérinaires…).
2-Rencontrez l’animal
Dans un premier temps, repérez l’animal qui vous fait craquer, soit en consultant les annonces sur Internet soit en allant dans un refuge. Lorsque vous êtes devant le box de l’animal que vous souhaitez adopter, posez à l’équipe qui s’en occupe toutes les questions qui vous viennent à l’esprit, concernant son histoire. Vivait-il en maison ou en appartement ? Partageait-il le foyer avec un autre animal ? Aime-t-il les enfants ? Cela permettra également au personnel du refuge de vous dire si l’animal en question « correspond » à votre mode de vie. N’hésitez pas à faire plusieurs visites pour vous familiariser avec l’animal et vous assurer que le courant passe bien entre vous.
3-Répondez aux demandes du personnel
Aucun refuge ne confiera un animal sans se renseigner sur les personnes qui vont l’accueillir et leurs conditons de vie. Ce n’est pas une inquisition, mais des précautions nécessaires autant pour l’animal que pour celui qui l’adopte. Il souhaite connaître votre niveau d’expérience de maître (pour un premier chien, on vous recommandera un toutou soit déjà éduqué ou qui ne nécessite pas une grande expérience d’éducateur), le nombre d’animaux que vous posséder déjà, vos habitudes de vie, de travail (pour savoir si l’animal doit savoir rester seul longtemps ou pas), la présence d’enfants en bas âge, le type d’habitat…
Une pièce d’identité, un passeport ou encore un permis de conduire sont nécessaires le jour de l’adoption, ainsi qu’un justificatif de domicile.
4-Payez votre compagnon
Eh oui, l’adoption n’est pas gratuite ! Mais elle reste beaucoup moins chère que l’achat d’un animal de race. Les tarifs sont libres et varient selon les refuges, l’âge de l’animal (un chiot ou un chaton sont souvent un peu plus chers), son sexe, mais aussi sa race (certains refuges ont un tarif supérieur pour les chiens Lof par exemple). Ces sommes couvrent les frais de vaccination, d’identification, de vermifuge et, pour les chats, le test de FELV (la leucose) et FIV (le sida du chat). Parfois, mais ce n’est pas une obligation, la stérilisation est incluse dans le tarif. Si votre adopté n’a pas encore été stérilisé, l’opération pourra être prise en charge par le refuge, soit sous forme de bon de stérilisation (à faire auprès d’un vétérinaire qui travaille avec le refuge bien souvent).
Certains refuges souhaitent s’assurer que tout se passe bien après l’adoption tant pour l’animal qu’ils ont confié que pour le nouveau maître. Après l’adoption, un employé du refuge prend contact avec l’adoptant pour avoir des nouvelles de l’animal. Il peut arriver chez vous de façon impromptue pour s’assurer que tout se passe bien ou en prenant rendez-vous. Et si vous rencontrez le moindre problème avec l’animal, parlez-en ! Les difficultés au départ sont classiques dans une adoption, et l’équipe est aussi là pour vous aider à les surmonter.