par Natalie PILLEY
Quand les refuges éloignés peinent à trouver des bénévoles
Certains refuges situés dans des zones montagneuses, rurales ou simplement mal desservies par les transports en commun ont du mal à trouver des bénévoles motivés. C'est un vrai problème… mais des solutions existent !
Même si cela paraît évident, il faut le rappeler : c'est bien beau de vouloir aider les animaux de refuge, mais encore faut-il pouvoir s'y rendre ! En effet, certaines associations qui accueillent des animaux abandonnés sont géographiquement isolées.
Certes, pour un fondateur de refuge, ne pas s'installer en ville est souvent un choix - ne serait-ce que pour des raisons pratiques : un terrain plus grand et moins cher à louer justement parce qu'il est éloigné de l'agglomération, une façon d'éviter les plaintes et les soucis de voisinage à cause de chiens qui aboient, etc.
Au bout du monde
Mais voilà : "Le revers de la médaille, c'est qu'on a du mal à trouver des gens pour venir nous aider. Chez nous, c'est le bout du monde ! " soupire Jean-François Gelebart, président de "L'école du chat de Quiberon". Un ravissant petit bourg breton dans le Morbihan, effectivement situé loin de tout, au fond d'une longue presqu'île dont le charme sauvage doit beaucoup à l'éloignement…
Or, souvent, les gens qui ont envie de s'occuper bénévolement de chats sont des retraités, qui parfois ne conduisent plus", explique Jean-François.
Quand le froid et la neige découragent
Même constat chez les responsables de "Poils de tendresse", une association des Alpes-Maritimes qui accueille certains de ses animaux, notamment les ovins et les caprins, en montagne et dans des stations de ski : "C'est le problème : l'hiver, dès qu'il neige et qu'il fait froid, on ne trouve plus personne pour monter nous aider à soigner et nourrir les animaux", explique Alison.
Pourtant, des solutions existent que l'on pourrait même qualifier de "règles d'or" : la première consiste à travailler le plus possible en binôme. Vous souhaitez donner de votre temps pour les animaux de refuge ? Trouvez-vous un copain ou une copine pour faire ça à deux – voire à trois ou quatre.
Se motiver à plusieurs
C'est toujours plus sympathique de ne pas être seul, c'est plus facile aussi d'aller à la rencontre des responsables du refuge si l'on est un peu timide, et cela permet de se motiver mutuellement les jours où on a un peu la flemme – exactement comme lorsqu'on veut se mettre à la gym !
Deuxième règle d'or : pensez toujours au covoiturage. Surtout s'il faut vous rendre dans un lieu un peu éloigné, le fait de partager les frais d'essence, de ne pas rouler tout seul, de pouvoir discuter pendant le trajet… est bien plus motivant.
La solution du covoiturage
Troisième solution si vous n'avez pas de véhicule et s'il n'y a ni bus, ni navette pour y aller : cherchez sur un site internet de covoiturage si quelqu'un ne pourrait pas vous y emmener. Pour les petits trajets, le tarif est modique. Et puis, là encore, cela permet de rencontrer du monde et de créer du lien social tout en partageant votre passion pour les animaux…
Découvrez le profil de L'école du chat de Quiberon
Et celui de Poils de Tendresse