Animal’and, sur le front de la maltraitance animale

Cette jeune association située dans le département du Nord (59), œuvre pour le placement d’animaux saisis et recherche des familles d’accueil pour l’accompagner dans cette mission.

« Nous nous sommes récemment recentrés sur la prise en charge des abandons et des cas de maltraitance parce que c’était quelque chose qui nous tenait vraiment à cœur. C’était le rôle de l’association dès le départ ; le premier animal que nous avons récupéré était un chien maltraité » détaille Allan Pisson, président et fondateur d’Animal’and.

Cette jeune association située dans la ville de la Sentinelle, dans le département du Nord (59), intervient principalement dans les secteurs de Valenciennes, de Saint-Amand-les-Eaux (jusqu’à la frontière belge) et de l’Avesnois. S’il lui faut encore attendre cinq ans d’ancienneté pour pouvoir se constituer partie civile en tant qu’association et porter plainte *, Animal’and agit d’ores et déjà dans les missions de sauvetage et de saisie d’animaux. « Nous n’avons pas encore de rôle juridique, mais nous avons une mission spécifique de placement des animaux issus de maltraitance, qu’il s’agisse de chiens, de chat ou de NACs » explique Allan Pisson.

Animal’and travaille principalement avec d’autres associations et la direction départementale de la protection des populations (DDPP), afin de récupérer les animaux saisis et de les placer en familles d’accueil. « Parfois des particuliers nous contactent directement pour nous signaler des cas de maltraitance. En fonction des situations, on essaie de raisonner la personne maltraitante et on peut lui proposer de nous céder l’animal. Si on n’arrive pas résoudre le problème à l’amiable, on contacte la DDPP qui mène son enquête et revient vers nous lors de la saisie » résume le présidente d’Animal’and.  

« Nous recherchons des familles d’accueil investies et fiables »

Une fois les animaux recueillis, l’association les confie à des bénévoles, le temps de les remettre sur patte et de recréer de la confiance avec l’être humain, avant une éventuelle adoption. « Nous travaillons avec six familles d’accueil spécialisées dans différents domaines. Nous souhaiterions élargir ce réseau pour augmenter nos sauvetages, souligne Allan Pisson. Pour cela nous recherchons des familles d’accueil investies et fiables. » Titulaire de l’ACACED, Allan Pisson organise des formations pour les familles d’accueil de l’association, afin de les accompagner sur les besoins des animaux accueillis, en fonction de leur profil.

Animal’and souhaite également s’occuper de nouveau des chats errants, une action pour le moment mise en pause par manque de temps et de bénévoles. « Nous souhaiterions créer un refuge dédié aux chats des rues, informe ainsi Allan Pisson. Nous avons déjà repéré un bâtiment avec un terrain appartenant à notre commune. Il nous faut maintenant réunir la somme nécessaire pour l’achat, soit environ 50 000 euros. »

Pour poursuivre ses actions et développer ses projets, Animal’and compte donc sur les dons. L’association a également de gros besoins en sacs de litière pour chat. Du côté des moyens humains, de nouvelles familles d’accueil sont attendues, ainsi que des bénévoles, véhiculés, pour assurer différentes missions.

 

* article 2-13 du code de procédure pénale qui encadre le droit pour les associations de protection animale de se constituer partie civile pour certaines infractions prévues par les codes pénal et rural.

 

Pour contacter l’association, rendez-vous sur le profil d’Animal’and