Mon jour de chance : la bonne étoile des animaux en détresse

Le chat Sidonie, et Lothar, chien de Roumanie, deux des nombreux sauvetages effectés par l'association. ©Mon jour de chance

 

Chats et chiens malades, handicapés, accidentés, âgés, abandonnés à leur triste sort, retrouvent l’espoir d’une vie meilleure grâce à l’action de Christophe et Sabrina, les deux fondateurs d’une association en région parisienne.

« Tout ceux qui ne sont pas regardés, tout ceux qui sont rejetés. » C’est ainsi que Sabrina, co-fondatrice avec son mari Christophe de l’association Mon jour de chance, à Palaiseau dans l’Essonne (91), résume le profil de ses différents petits protégés. Rien n’était pourtant définit au début de l’aventure. « Avec Christophe, nous étions tous les deux militants contre l’exploitation animale et nous nous sommes rencontrés au sein d’une association pour laquelle nous étions bénévoles » détaille Sabrina. Ensemble, ils ont eu envie de créer leur propre structure, il y a un peu plus de quatre ans. « Au début nous faisions tout type de sauvetage, puis, en commençant à nous occuper de chats âgés et/ou malades, nous nous sommes pris de tendresse pour eux » poursuit la co-fondatrice. Grâce à un don important de la société Lush et son projet « Charity pot », l’association a pu, dès ses débuts, prendre en charge des cas d’animaux nécessitant de lourdes opérations. « Avec ce don, nous sommes parvenus à faire soigner et à nous occuper de cas vraiment difficiles, et depuis nous sommes toujours restés dans la même optique de secourir des animaux en grande détresse » explique Christophe.

Ainsi, Mon jour de chance recueille des chats accidentés de la route, trouvés blessés ou malades dans la rue, souffrant d’une lourde pathologie ou âgés. « Parfois des cliniques vétérinaires, ou la fourrière nous contactent pour que l’on prenne un chat en charge, explique Sabrina. Mais le plus souvent, ce sont des particuliers qui nous appellent parce qu’ils ont trouvé un chat mal en point en bas de leur résidence, ou des nourrisseurs qui ont repéré un de leur animal en souffrance. 

 

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L’association accueille également des chiens. « On essaie d’en prendre un tous les deux mois » précise Christophe. Le combat des deux fondateurs est de porter secours à des chiens de Roumanie, en lien avec l’association Mukitza. « On souhaite vraiment aider ces chiens car leur sort nous touche particulièrement, explique Sabrina. Il faut savoir qu’il y a énormément de chiens errants en Roumanie, qui luttent pour leur survie. Ils sont souvent caillassés et attrapés au lasso par des agents payés pour débarrasser les rues des animaux errants. Ils sont ensuite jetés en fourrière et euthanasiés, souvent de manière violente. »

Les chiens de Mon jour de chance séjournent chez Sabrina et Christophe avant de rejoindre leurs futurs adoptants. Quant aux chats de l’association, ils sont répartis entre le domicile des fondateurs, et l’une de leurs quatre familles d’accueil. « Nous avons peu de place, regrette Sabrina, surtout que nos animaux restent souvent longtemps chez nous, le temps de leur convalescence. » Les dépenses vétérinaires représentent le plus gros poste budgétaire de l’association, environ 20 000 euros par an, financés uniquement grâce à des appels aux dons, en fonction des traitements et des interventions à mener.

Une fois remis sur pattes, si leur état le permet, les animaux de Mon jour de chance sont proposés à l’adoption. « En temps normal nous n’avons pas trop de problème pour leur trouver un foyer, indique Christophe, mais cette année, depuis fin avril, on sent que c’est beaucoup plus difficile que d’habitude de placer nos animaux. Peut-être qu’après la crise Covid, les gens ont surtout eu envie de partir en vacances. Ce n’est pas la période idéale pour adopter. Nous avons également eu, et c’est nouveau pour nous, beaucoup d’appels de particuliers qui voulaient abandonner leur animal à une association... »

Pour continuer à mener à bien ses missions et répondre aux situations d’urgence, Mon jour de chance aimerait étoffer son réseau de familles d’accueil. « Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles personnes, indique Sabrina. Mais c’est un peu compliqué parce qu’on souhaite que nos familles d’accueil soient dans un périmètre de 15 minutes en voiture maximum autour de l’association. Nous avons besoin d’être proches pour pouvoir intervenir si les personnes se trouvent en difficulté. Par ailleurs, il faut que les familles puissent être à proximité de notre clinique vétérinaire partenaire, car nos animaux ont besoin d’un suivi régulier. Enfin, nous souhaitons des bénévoles qui connaissent bien les chats, ou qui sont débrouillardes, car il faut savoir donner des traitements ou être prêts à faire des soins. »

 

Si vous êtes intéressés par les actions de Mon jour de chance et que vous souhaitez vous impliquer auprès de cette association, vous pouvez la contacter en cliquant ici.