par Natalie PILLEY
Animaux de refuge : les chevaux aussi !
Certes, les chiens et les chats sont les deux espèces les plus représentées dans les refuges. Mais de nombreux équidés – chevaux, poneys, ânes, mules… - sont aussi abandonnés ou maltraités, et se retrouvent au sein d'associations qui ont besoin d'aide.
Si vous êtes un refuge qui accueille des chevaux, pensez à vous inscrire sur Solidarité-refuges pour demander de l’aide, des services ou des biens pour vos protégés équins ! En effet, loin de se limiter aux chiens et chats, la plateforme accueille également depuis sa création plusieurs associations spécialisées dans les équidés.
Des besoins bien spécifiques
C’est le cas par exemple de « Cheval mon Ami », « 4 sabots et un fer », « À Cœur et À Crins », « Refuge équin de Terre plaine », « Biouty Ranch », « Écuries du dernier recours »… A propos de ce dernier refuge, situé dans l’Indre, nous vous racontions d’ailleurs en aout 2019 sur le blog que grâce à l’annonce passée quelques semaines plus tôt, une « aide costaude » avait été apportée et avait permis de construire une clôture !
Maltraitance ou abandon
D’où proviennent les équidés qui se retrouvent en refuge ? Parfois d’une saisie judiciaire, après un retrait par voie de justice à leur propriétaire pour maltraitance. Mais la plupart – trop vieux, plus « montables », etc. - ont simplement été abandonnés par leur propriétaire qui déclare ne plus pouvoir en assumer les frais d’entretien.
Or, qu’elles accueillent des chevaux directement chez elles ou qu’elles se chargent de leur trouver une famille d’accueil et/ou d’adoption, ces associations font toutes face à la difficulté habituelle de la protection animale… format XXL en plus !
Une logistique plus lourde
Un cheval de 400 kilos, ça ne se transporte pas dans une voiture pour aller chez le vétérinaire, ça ne peut pas aller vivre dans un appartement ni même un très grand jardin, ça ne se manipule pas comme un chien, un chat ou un lapin… Et puis, pour accueillir et soigner des chevaux, il faut des prés, des clôtures, des abris, un van… Bref, toutes sortes de choses que l’on ne trouve pas, hélas, sous le sabot d’un cheval !
Rappelons aussi que certaines associations, comme le refuge AVA en Normandie, par exemple, accueillent des chevaux en plus des espèces « classiques » comme les chiens et les chats.
Très clairement, la protection équine en France, c’est difficile. Il faut impéativement les aider ! La semaine prochaine, afin de mieux comprendre cette problématique spécifique des équidés, nous vous ferons partager les témoignages de plusieurs responsables d’associations présentes sur la plateforme.
Cliquez ici pour lire notre article sur l'aide apportée aux Ecuries du Dernier Recours